Après vingt ans de mariage, le docteur Paul Epstein n'aime plus sa femme. Pour tout dire, il la hait. Et déteste tout autant ce qu'ils sont devenus : la peau s'est affaissée, le désir émoussé et l'amour s'en est allé. Lorsqu'il songe à lui écrire une lettre assassine, dont les mots seraient assez durs et tranchants pour la tuer, il ne croit pas que la vie, d'ordinaire si pingre et décevante, exaucera ses vœux. Les mots coulent comme du poison. La rancœur s'avère fatale. Mais débarrassé d'elle, encombré d'une fille dont il ne voulait pas, d'un amant en deuil et d'une nurse polonaise dont la beauté l'affole, Paul Epstein n'en a pas fini avec ce lent processus de destruction qu'est sa vie.
Galerie
|
Revue de presse
- Sélection rentrée 2000 du Figaro littéraire
- Sélection Premiers romans du Nouvel Observateur
- Sélection du Magazine des libraires, Page
- Sélection du Virgin Megastores, « 20 auteurs à la hauteurs »
- « Un premier roman remarquable. » Tribune Juive
- « Un premier roman implacable. » Le Point
- « Drôle et méchant. » L’express
- « Tuil est une virtuose du discours haineux, ironiquement pathétique, du phrasé clinique (…) L’esprit n’est pas sans rappeler la hargne parfois féroce de Yasmina Reza. »
- Les inrockuptibles (lire la critique)
- « Une plume assassine. » Le dauphiné libéré
- « Œuvre originale, Pour le pire , révèle une écriture précise et cruelle. »